Nos entreprises sont formidables!

 

Saluons la réactivité des PME genevoises, des auto-entrepreneur-e-s et des travailleur-euse-s de notre canton, qui font face à la crise avec engagement et dans un esprit de solidarité.

La semaine dernière, la Tribune de Genève me brocardait en considérant que la crise du coronavirus m’avait poussé à l’action. A l'évidence, le Département du développement économique (DDE) est en première ligne pour répondre aux interrogations des entrepreneur-e-s genevois-es, qui font face malgré eux à une crise sans précédent, au point de menacer l’existence même de leur entreprise. Les équipes de mon département n’ont cessé de plancher sur des projets, afin de mettre en place des solutions concrètes pour répondre aux besoins les plus urgents de ces entreprises, notamment en termes de liquidités.

L’une des principales préoccupations des PME genevoises est de gérer la délicate question des demandes de Réductions Horaire de Travail (RHT). En cela, la Confédération s’est engagée hier à accélérer leur traitement et élargir le cercle des bénéficiaires aux cadres avec fonction dirigeante, aux contrats de durée déterminée et aux apprenti-e-s. Pour ma part, je souhaite que le Canton débloque 1 milliard de francs pour offrir une réponse à la hauteur de l’enjeu que nous traversons et agir au plus vite face à l'urgence qui en découle.

Une série de mesures pragmatiques

Les initiatives de plateforme de livraison à domicile, mises en place en collaboration avec les restaurateurs-trices d’une part, et d’autre part l'enveloppe totale de quelque 100 millions de francs pour des crédits sans intérêt déployés sous forme de cautionnement, en collaboration avec les banques commerciales du canton, sont des bouées d’oxygène nécessaires. Mais elles doivent être renforcées par le soutien financier de la Confédération annoncé hier. Et je me félicite à cet égard de voir celle-ci reprendre l’idée d’actionner les allocations de perte de gain pour les indépendant-e-s qui sont parmi les plus touché-e-s.

Depuis le début de la crise, je tiens à souligner à quel point les entreprises genevoises m’ont impressionné par leur capacité à proposer des solutions, par leur réactivité et leur envie de participer à un effort de solidarité collectif, mais aussi par le souci qui les anime de préserver les emplois. Les chef-fe-s d’entreprises et les indépendant-e-s ont tous et toutes mis en avant leur inquiétude du sort de leurs employé-e-s. Beaucoup étaient bouleversé-e-s à l’idée de mettre au chômage technique des salarié-e-s, avec lesquel-le-s se sont construites leur histoire. Les organisations faîtières ont également été très réactives et ont toutes répondu présentes pour appuyer nos efforts.

Cet élan collectif doit nous inciter à faire participer d’autres acteurs-clés de la société genevoise, pour soutenir notre tissu économique. Les milieux immobiliers, par exemple, sont invités à accepter le report de paiement des baux commerciaux, comme nous en sommes convenus avec eux cette semaine. Cette mesure représente une soupape de sécurité pour un nombre très important d’indépendant-e-s et de dirigeant-e-s d‘entreprise.

Sauvegarder nos PME et préserver les emplois

La Fondation d’aide aux entreprises (FAE) s'est à ce titre montrée exemplaire. En première ligne depuis le début, elle a intégralement repensé son site internet - en 3 jours seulement - avec l’aide de l’Etat, pour qu’il soit efficace et permette de guider rapidement les entreprises cherchant à obtenir l'aide dont elles ont besoin. La hotline du département répond quotidiennement à toutes les questions et redirige les entreprises vers les acteurs pouvant répondre directement à leurs préoccupations.

Le plan de mesures mis en place par le Département du développement économique (DDE) aidera, je l’espère, les entreprises à surmonter cette période délicate qui bouleverse nos habitudes et bouscule nos certitudes. C’est ma priorité absolue.

Je réitère mes plus sincères remerciements à tous les entrepreneur-e-s du canton, qu’ils ou elles dirigent une grande entreprise, soient garagistes, coiffeurs-euses, esthéticien-ne-s, commerçant-e-s ou créateurs-trices de start-up, etc. Je leur assure que tout sera fait pour que l’Etat ne les abandonne pas; nous avons pour responsabilité de sauvegarder leur entreprise et de préserver les emplois.

#nosentreprisessontformidables! 

 
 

 

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