UN PLAN DE RELANCE POUR GENEVE

Coup de froid depuis vendredi, au propre comme au figuré. De forts vents contraires ont  refroidi l’ambiance depuis l’annonce par le Conseil fédéral, avant-hier, du maintien des restrictions principales dans notre vie de tous les jours, pour quatre semaines encore, au minimum. Sans accompagnement financier adéquat. Fédérer les forces de notre canton et passer à l’action avec un plan de relance. Voilà la solution.

Nombreux sont les commerçant-e-s et restaurateurs-trices, indépendant-e-s et salarié-e-s, jeunes et retraité-e-s qui m’ont fait part de leur désarroi, durant la semaine écoulée. A la permanence, sur les marchés, dans la rue ou au téléphone, un immense sentiment de ras-le-bol s’exprime.

Dans ces circonstances, une seule réaction me semble possible : agir. Faire ensemble le pari de l’audace et de la confiance. Retrouver la joie de l’action.

Nous pouvons faire la démonstration que le respect des gestes barrière, un peu oubliés depuis le début de l’année, l’augmentation massive des tests gratuits et l’amélioration attendue de la rapidité et de l’efficacité des programmes de vaccination nous permettent de lever les mesures.

Les autorités doivent mettre de côté les calculs d’épiciers pour enfin délivrer les indemnités justement calculées aux entreprises fermées depuis plusieurs mois, et aider les autres qui en subissent les contrecoups. À Berne l’aide aux personnes (RHT, APG) ; aux cantons l’aide aux entreprises (fonds spécial).

Nous devons protéger les plus précaires d’entre nous, non pas pour les assister davantage en leur accordant la charité, mais pour leur offrir la capacité de rebondir en valorisant leurs compétences et en renforçant leur formation actuelle ou à venir. Ouvrir un répit, un espoir, voilà l’enjeu de l’équation sociale à venir.

Je propose un plan de relance, avec des projets concrets pour fédérer les énergies et orienter notre économie sur les nouveaux emplois et les nouveaux leviers d’une croissance maîtrisée. Et cela sans attendre je ne sais quel groupe de travail étatique.

Dans cette perspective, lutter non pas « contre » mais « avec » pour faire entendre notre voix à Berne, trouver nos propres solutions à Genève, dépasser les barrières mentales habituelles en s’autorisant le retour aux libertés, apparaît dès à présent comme un impératif. En somme, tout un programme.

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